On a l’impression que Manuel Crispi Messa ne dort jamais. On a le sentiment qu’il vit avec son appareil photos en bandoulière.
De jour comme de nuit, il sillonne sa ville d’adoption : Rennes. Espagnol, étudiant à Rennes 2 en langues étrangères, il est devenu le plus espagnol des photographes rennais. « Quand vous débarquez dans une ville, il n’est pas toujours facile de se faire des amis, » confie-t-il. « J’ai pris alors mon réflexe numérique Nikon. »
Dix milles photos plus tard, le jeune homme commence à se tailler une jolie réputation sur la toile. « Je vends quelques photographies, » admet-il. Les Rennais aiment ces clichés en noir et blanc de la place des Lices, du métro, du skate park, du théâtre, de la République, de l’université et des galeries Lafayette. Les Rennais aiment ces clichés en couleurs… de la place des Lices, du métro, du théâtre, de la République, du skate park, de l’Université, des galeries Lafayette.
Quatre ans après son arrivée, Crispi a trouvé le bon angle et le bon. Il joue avec les effets, avec les couleurs, les flous. Il s’amuse avec les monuments de notre ville. Il part à la rencontre de la capitale bretonne et de ses habitants. Casque de musique sur la tête, il pénètre dans l’univers rennais où il y habite et y a fait quelques belles rencontres. « J’ai maintenant de très bons amis. » Mais que les Rennais se rassurent, il poursuit son travail de dénicheur/photographe. Il continue à rendre hommage à sa ville d’adoption.
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