A Rennes, il y a ceux qui jouent au football, ceux qui pratiquent l’escrime ou qui plongent du plongeoir de 5 mètres de la piscine Saint-Georges. Mais peu sont fans de Kin-Ball. Ils sont tout au plus quarante adultes et une dizaine de juniors (11-12 ans) dans le club rennais. Et pourtant, ils sont des millions à pratiquer cette discipline au Japon, au Canada, en Belgique, Suisse, République Tchèque, Espagne, Chine, Corée et nous en passons.
« Venant du Canada, ce sport est pratiqué depuis douze ans déjà à Rennes », explique Emmanuel, l’un des responsables du Kbar (Kin-Ball Association rennes). Inventé par le Canadien Mario Demers, un professeur d’éducation physique, il est né au Québec en 1986. « C’est un sport atypique qui se joue à 3 équipes sur un terrain carré, » ajoute Emmanuel. « Il nécessite de la coopération entre les joueurs qui doivent faire preuve de fair play et d’esprit d’équipe. »
A ce grand jeu-là, les Rennais sont les meilleurs ! Les hommes sont depuis six ans champions de France et les femmes depuis l’année dernière. « Les garçons ont aussi remporté la coupe de France en juin dernier », ajoute Emmanuel. Un beau palmarès qui s’explique sans doute par le nombre de pratiquants : « l’année dernière, nous avions trois équipes de gars et trois équipes de filles. »
Difficile en revanche de vous expliquer le jeu mais sachez qu’il se pratique avec un grand ballon en baudruche d’un diamètre sacrément important et qu’il faut souvent crier à tue-tête « omnikin ». Le plus simple est donc d’y jouer. Des initiations sont gratuites durant tous les entraînements de septembre. Pratique : trois créneaux d’entraînement : le lundi de 20h-22h, gymnase Volga (en face de l’hôpital sud), le mercredi 19h30-22h, gymnase Jean-Moulin (près de Villejean, dans l’école du même nom) et le jeudi 18h-20h, gymnase Félix Masson (près de Pontchaillou).
