Décidément, il s’en passe des choses à la piscine de Bréquigny. Lundi 21 août, une rixe a eu lieu au plongeoir entre deux groupes de jeunes (voir notre article). Le même jour, les employés ont repéré deux nageurs avec des tatouages qui semblaient être des croix gammées. L’un des baigneurs a accepté de partir. L’autre s’est rebiffé. Ce n’est pas la première fois que de tels faits se déroulent dans le bassin du sud de Rennes. Interrogée, la direction du bassin confirme au moins une situation. « À notre connaissance, il y avait un individu et non deux », explique une responsable. « Il portait une croix gammée sur le torse. Le maître-nageur lui a demandé de sortir de l’eau et la police municipale a été informée. » Dans le cas où un nageur présenterait un tatouage incitant à la haine, il est invité à quitter les lieux. Selon le Code pénal, porter ou exhiber en public un uniforme, un insigne ou un emblème rappelant ceux d’une organisation déclarée criminelle est puni d’une amende de 1.500 euros. Le tribunal de police d’Albertville avait ainsi condamné un Britannique à une telle amende ainsi qu’à 1.000 euros de dommages et intérêts pour le port d’un uniforme et d’insignes nazis, dans un restaurant de Savoie en 2011. Voir un précédent.