A Rennes, les destructions de maisons ont été nombreuses, ces derniers mois, ces dernières années. Non sans une certaine inquiétude de la part des Rennais et la droite rennaise. « Il y a plus d’un an, en mars 2016, nous avions interpellé la municipalité rennaise sur les démolitions dans le périmètre qui entoure le centre historique classé », confie Clarisse David, conseillère municipale de droite.
« En 10 ans, avait répondu la municipalité rennaise, ces destructions ne représentent que 1% du patrimoine protégé de la ville. Les règles de conservation du patrimoine existent et sont respectées. » Depuis, la ville a annoncé le renforcement de la protection du patrimoine rennais par voie de presse. « Nous pouvons bien sûr que nous réjouir de cette prise de conscience tardive. Cette décision va dans le bon sens. Et on va, j’espère, ralentir le nombre de destruction qui s’est multiplié depuis quelques années. »
Mais Clarisse David aurait voulu aller plus loin par la création d’un « plan de valorisation de l’architecture et du Patrimoine », par un « dispositif écrit » avec la Drac (Direction régionale des Affaires culturelles) et un rôle accru du conseil du patrimoine local. Elle aurait même souhaité l’inscription aux monuments historiques de bâtiments remarquables de notre ville comme l’hôtel-Dieu, la prison Jacques cartier, le quartier Foch, le palais Saint Melaine, la caserne Guillaudot et le restaurant universitaire de Beaulieu pour ne citer que ceux-là.
« Le patrimoine doit être protégé au-delà des modes et des équipes municipales locales en place », explique-t-elle ajoutant que le plan « patrimoine » ne doit pas être seulement une « belle campagne de communication pour Rennes 2030 mais bien d’une réelle volonté d’assurer la sauvegarde et la valorisation de tous bâtiments locaux remarquables y compris ceux du 20e siècle. »