La conseillère départementale et vice-présidente déléguée à l’Éducation, Jeanne Larue, quitte avec perte et fracas le mouvement écologiste. « Des divergences politiques m’opposent depuis plusieurs mois à l’appareil EELV local. », explique-t-elle dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. En cause : ses positionnements sur les portillons du métro rennais, le dossier de la Piverdière, le MeM, mais également le sort des personnes exilées à la rue à Rennes. « j’ai essayé de faire entendre des positions jugées “radicales”, ce qui m’a valu le courroux de quelques-uns. »
Longtemps, Jeanne Larue a milité en faveur d’une prise conscience de la représentation équilibrée des femmes, des races et des classes au sein du parti. « Je n’ai pas non plus été écoutée. Il en résulte pour moi un conflit, car je crois à l’exemplarité en politique. » Devant des « instances internes d’EELV inopérantes », à réguler des difficultés, elle a décidé de quitter ce jour le groupe EFC (écologiste, fédéraliste et citoyen) au sein duquel elle siégeait au conseil départemental.
Femme de gauche, Jeanne Larue veut rester fidèle aux valeurs suivantes : la lutte pour la Justice et l’Égalité au sein de notre société ainsi que la promotion de l’émancipation des individus par la connaissance. « Mes électeurs, que je rencontre régulièrement sur le terrain, ainsi que toutes les personnes qui croient au progrès humain savent qu’ils peuvent compter sur moi », convient l’élue.