A Rennes et dans ses alentours, peu d’établissements hôteliers sont ouverts durant cette période de confinement. « Quasiment un hôtel sur deux est fermé », précise Anthony Loisel, directeur des opérations pour la marque Brit Hôtel. « A ce jour, 81 % des établissements ne sont pas disponibles », ajoutait aujourd’hui le site de réservation en ligne, Booking.
« Nous faisons tout, mon mari et moi-même »
Ce 19 novembre 2020, les clients trouvaient de la place dans deux hôtels de la gare, le Campanile du Centre-Ville et dans les Brit Hôtel mais aussi dans quelques autres comme le Novotel du Centre-Gare, le CoqGadby ou encore le Saint-Antoine. En revanche, les Mercure et le Balthazar Hôtel étaient fermés. « Nos réservations sont très faibles, confirme la gérante du CoqGadby. « Mais en tant qu’indépendant, c’est vital pour nous d’être ouverts. Nous faisons tout, mon mari et moi-même, l’accueil, le ménage et veilleur de nuit ! Nous attendons avec impatience les quelques mouvements familiaux en décembre. »
A Rennes, le groupe Brit Hôtel (150 établissements en France) a ouvert lui aussi ses quatre établissements. « Nous n’avons pas l’interdiction d’être fermés », précise Anthony Loisel. « La clientèle d’affaires a encore besoin de se déplacer et notre vocation est d’héberger des personnes. C’est notre métier et notre faire valoir au quotidien. »
Un retour à la normale
Ouverts en semaine (un seul est ouvert le week-end), les Brit Hôtel maintiennent leur activité avec des hauts et des bas. « A titre d’exemple, nous tournons en semaine entre 50 à 60 % de notre capacité dans notre établissement de Saint-Grégoire. » La majorité de leur personnel de réception travaille au quotidien avec quelques aménagements d’horaires. En revanche, les employés en cuisine sont en chômage partiel. « Nous proposons toutefois de la restauration en room service », ajoute Anthony Loisel.
En mars et avril, Brit Hôtel avait totalement fermé ses établissements, faute de clients. « Après le confinement, la reprise a été difficile sur notre hôtel de Saint-Grégoire, mais plus simple sur ceux de Rennes. En septembre, nous avions de bons résultats. Malheureusement, un coup de frein s’est fait sentir depuis la deuxième vague. » L’hôtelier espère seulement un retour à la normale en 2022.