« Nous voulons sortir d’une logique de rentabilité », explique une infirmière. « Une piqûre n’est pas une question de temps ! Elle est une question de soins et d’attention, » ajoute-t-elle. Comme 200 agents et médecins du CHU de Rennes, elle s’est réunie devant la République ce jour entre midi et quatorze heures pour défendre les hôpitaux publics et demander des moyens financiers.
En grève depuis de nombreuses semaines, les soignants avaient choisi de manifester en musique dans une ambiance guinguette. Mais malgré le côté festif, leurs revendications restent sérieuses, très sérieuses. « Nous appelons l’ensemble de la population à s’engager aux côtés des professionnels afin d’exiger du gouvernement les moyens nécessaires à une refondation du service public et du secteur médico-social. »
Dès maintenant, les manifestants exigent des mesures immédiates : l’augmentation du budget consacré aux établissements de santé et médico-sociaux, la revalorisation salariale des carrières, le recrutement de soignants, l’arrêt des fermetures de services, la reconnaissance des pénibilités… D’autres manifestations sont prévues.
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— TVR La chaîne (@TVR35) February 14, 2020