Dans le centre-ville de Rennes, le street-art fleure bon ici où là sur nos palissades, nos murs, nos façades. Il est exprimé dignement par Héol, War et les autres. Mais parfois il est des petites surprises, étonnantes, spirituelles, détonantes. Au coin de la rue de Nemours, une affiche a attiré notre regard. Elle replongeait dans le passé révolutionnaire des soixante-huitards. Représentant une femme tachée de sang, elle était barrée de cinq mots en vert : la douleur et la rage. « C’est contre le meurtre des femmes ou pour la condition féminine en général », confie un membre du groupe facebook, Street-Art.Une affiche est là pour susciter une réaction. C’est fait…