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vendredi 26 avril 2024
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REDÉCOUVRONS RENNES CET ÉTÉ : LES CLOÎTRES DE NOTRE CITÉ

Rennes a été naguère une ville religieuse, très religieuse. Elle abrite ici où là des magnifiques cloîtres à redécouvrir cet été (ou cet hiver). Petit tour d’horizon non exhaustif pour se ressourcer !

Cloître des Beaux-Arts. Ouvert au public, à l’heure du midi (et la journée), cet espace est un endroit ressourcant où l’on peut manger en toute tranquillité son casse-croûte quand on n’a pas les moyens de se taper la cloche dans un grand restaurant rennais. Dans ce haut-lieu de la culture rennaise, on ne vous demandera jamais qui vous êtes. On ne vous ne demandera pas d’où vous venez. On vous laissera tranquille loin des rues fourmillantes de monde avec, cerise sur le gâteau, les sculptures et autres œuvres de nos artistes en herbe. Cloître des Beaux-Arts, Rue Hoche. Attention, la rentrée est en septembre !

Le cloître du couvent des Jacobins. Laissé à l’abandon durant de nombreuses années, le cloître du couvent des Jacobins a désormais fière allure ! Il peut être visité à l’occasion de visites organisées par la ville de Rennes (souvent le samedi matin). Sinon tintin ! Sauf si naturellement vous êtes convié à une grande côterie sur l’intelligence artificielle ou le développement durable. Cloître des Jacobins, rue de Saint-Malo, place Sainte-Anne.

Le cloître des Petites soeurs des Pauvres. Notre préféré ! Sur l’ancienne route de Paris, en direction de Cesson et aux portes de Rennes, il est un endroit méconnu de bien des Rennais. Rien à voir avec celui désormais célèbre des Jacobins ou encore avec ceux de Saint-Melaine et des Beaux-Arts, celui-ci est calme et atypique. Visite libre à condition de respecter les lieux, les résidents et… de faire une petite prière dans la chapelle. Cloître des Petites soeurs des Pauvres, rue de Paris, avant la fac de Beaulieu et à deux pas du Centre hospitalier spécialisé.

Le petit cloître de la rue de Redon. Aussi pittoresque que le cloître de l’Hôtel-Dieu ou encore des Petites Soeurs des Pauvres, ce haut-lieu spirituel dénote par son calme, son charme,  sa tranquillité et son authenticité. Sous une ancienne chapelle traditionaliste, elle abrite une grande croix en granite, quelques sculptures contemporaines, des vieux murs de schiste, des bancs en pierre, des massifs de fleurs et quelques autres surprises. Cet endroit accueillit dans un temps ancien des religieux franciscains. Il fut construit sans doute dans les années 1880. Cloître des Franciscains, rue de Redon. Pas toujours ouvert.

Le cloître de l’Hôtel-Dieu. Certains diront que ce n’est pas vraiment un cloître. Mais nous si ! Espérons seulement qu’il sera bien mis en valeur lors de la prochaine réhabilitation de l’Hôtel-Dieu. Possibilité de le voir lors des concerts organisés dans l’église et bientôt lors de l’inauguration des boutiques prévues à cet endroit. Rue de l’Hôtel-Dieu.

Photo Wikipédia.

Le cloître de la faculté de Sciences-Economiques. Le plus discret sans doute. Accessible par la place Hoche, il a été dessiné par H. Labrouste, architecte de la bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris, en 1856. C’est dire la référence… Construit sur l’emplacement du couvent des Carmélites, le bâtiment en brique et tuffeau est d’inspiration romane.

Le cloître Saint-Melaine. Adossé à l’église Saint-Melaine, le cloître est un petit havre de paix. Chaque année, il se transforme en lieu culturel, lors des Tombées de la nuit. Sa particularité : il a été reconstruit à partir de 1670 par l’atelier Corbeau dont le savoir-faire, les pilastres de granit et les sculptures en calcaire furent salués par les Rennais. Lui faisant face, les arcades de l’ancien cloître médiéval des Carmes de la rue Vasselot ont été conservées et transposées ici à Saint-Melaine. Elles montrent combien les architectures des ordres religieux peuvent être parfois différentes au fil des siècles.

Cloître du lycée Emile Zola. Avenue Janvier, le lycée Emile Zola a été un ancien prieuré, un ancien hôpital, un collège de Jésuites puis un lycée impérial. A l’intérieur, les galeries de circulation à arcades qui bordent les classes, font penser à un ancien cloître. Elles ne sont pas ouvertes au public. Seuls les lycéens peuvent en profiter !

Le couvent des Dominicains. C’est sans doute le plus petit cloître rennais. Il a été construit dans le couvent des Dominicains, rue Brizeux. Possibilité de le voir lors des Journées du Patrimoine où vous pourrez visiter également leur chapelle et découvrir leurs “trésors” : des livres du XVIe au XXe siècles, des reliquaires, des gravures, des tableaux et des photos anciennes.

Les vestiges de cloîtres. Dans le quartier du Colombier, le couvent des Visitandines a été détruit en 1963. Ses arcades du cloître ont déplacées dans le square du Bourg-l’Évêque et boulevard Emmanuel Mounier (derrière les palissades de la future station Gros-Chêne). Ils sont visibles en accès libre.

Une autre cloître : Le cloître de la maison Saint-Cyr est à découvrir sur cette vidéo. Il n’est pas accessible au public, mais seulement aux résidents de la maison de retraite et aux personnels soignants.

Jean-Christophe COLLET
Jean-Christophe COLLET
J-C Collet est journaliste et auteur (Lieux romantiques à Paris, Bretagne Chic, On dit qu'en Bretagne, Bretagne pas chère, Livre blanc sur le Nucléaire...).

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