Malgré une réelle volonté de trouver un accord, le Carré rennais, l’Union des entreprises 35 et l’Union du Commerce Pays de Rennes constatent un point de blocage sur les ouvertures dominicales (matin) et exceptionnelles du commerce alimentaire. « Les organisations syndicales souhaitaient en limiter le nombre », expliquent-ils. « En conséquence, il n’y aura pas d’accord en 2022. Nous restons bien évidemment ouverts à toute volonté d’échanges pour 2023. » Les patrons rennais et les représentants des commerçants rappellent aujourd’hui leur soutien à l’ensemble des acteurs dans l’exercice du commerce, quelle que soit l’activité. « Nous sommes attachés à la vitalité des commerces de proximité et des commerces périphériques, tout en respectant la vie de famille des collaboratrices et des collaborateurs. Mais ils constatent, une fois de plus, que «les échanges se focalisent sur les ouvertures dominicales du commerce alimentaire, qui sont autorisées par la loi, sans prendre en compte la réalité et les problématiques des autres types de commerces. Nous rappelons que de nombreux commerces non alimentaires ont subi plus de 4 mois de fermeture en 2021 et c’est une déception de ne pas trouver de solution équilibrée », ajoutent Hervé Kermarrec (Union des entreprises 35), Nicolas Duforeau (Carré rennais) et Véronique Carabin-Schneider (Union du commerce du Pays de Rennes).