Bruno Chavanat, ancien candidat à la mairie de Rennes (droite modérée), a répondu à l’appel au rassemblement lancé par Pierre Breteau (Modem) pour conquérir la métropole rennaise. Il en explique les raisons.
« Rennes a besoin de renouvellement », assure-t-il. « Ce n’est pas une question d’opinions politiques. C’est la condition pour trouver un nouveau souffle, un nouvel enthousiasme et des perspectives pour les vingt ans à venir », explique-t-il. Reconnaissant de belles réalisations dans des quarante dernières années, il reste toutefois assez critique à l’égard du pouvoir socialiste en place. « Il y a des quartiers qui ont été délaissés. Il y a des aspirations à plus de sécurité et de propreté et au respect du patrimoine qui n’ont jamais été entendues. Il y a encore nombre d’acteurs associatifs, sportifs, économiques ou culturels qui ne se sentent pas écoutés par la génération d’héritiers au pouvoir qui a tendance à se sentir propriétaire de la ville. »
« Nous sommes aujourd’hui à un moment très particulier où tout est possible », ajoute-t-il. « Les résultats des dernières élections permettent raisonnablement de penser que l’alternance, longtemps espérée, est désormais possible de la droite républicaine au centre gauche. Une large majorité peut être rassemblée. » Bruno Chavanat s’adresse aujourd’hui aux responsables du mouvement En Marche, à Carole Gandon, à tous ceux qui l’ont soutenu lors de la dernière campagne municipale. Il leur dit : « Rassemblez vous ! »
Pour Bruno Chavanat, pas de doute, Pierre Bréteau est à l‘écoute de Rennais des acteurs de la vie rennaise mais aussi tous ceux que l’on n’écoute jamais. « Il a l’énergie, les compétences et le cœur pour porter ce rassemblement. Ecouter est un travail humble et de longue haleine que le pouvoir en place a beaucoup de mal à faire. Pierre Breteau l’a entrepris, avec humilité, il y a plus de deux ans. C’est à son crédit. » Pierre Bréteau serait aussi expérimenté. « Il n’y a pas beaucoup d’élus qui peuvent se prévaloir de son expérience. Il conseille les grandes villes et les métropoles et aujourd’hui maire de Saint-Grégoire. Il sait ce que faire veut dire. Ses électeurs lui ont renouvelé leur confiance à plus de 70%. Ca veut sans doute dire quelque chose de son savoir faire et de son savoir être. »