Les tags dans notre très chère cité rennaise se renouvellent aussi vite qu’ils sont effacés, surtout dans le quartier Saint-Anne où certains barbouilleurs s’égosillent sur les murs croyant devenir peut-être par-là de grands poètes ou philosophes d’un soir…en ajoutant quelques fautes au passage.
Le mur situé juste en face de la salle de la cité, et de la nouvelle salle du jeu de paume, vient justement d’être flanqué d’une espèce de maxime : Elle m’a fait entendre la mer dans les coquillages. « Le type croit marquer les esprits par sa subtilité, mais il nous interpelle surtout par sa nullité ! », dit un passant visiblement énervé de voir un beau mur tagué.
Tout le monde n’est pas du même avis. « Cette couleur bleue sur fond ocre, cela envoie ! », admet Franck accompagnée de sa compagne. « Un brin de poésie ne fait pas de mal », ajoute un troisième. Mais à Rennes, les tags (à la différence des grafs) sont en règle générale mal perçus. En témoigne le dernier tweet de Charles Compagnon (candidat de la droite)…
Un samedi soir comme les autres à #rennes , un type massacre les murs du centre historique avec sa bombe de peinture sans aucun problème. Photos communiquées par une commerçante excédée.
— Charles Compagnon (@Ch_Compagnon) January 5, 2020
Brigade de l’incivilité: 6 années de perdues pour Rennes.
Le 15 mars c’est STOP ou ENCORE pic.twitter.com/jR1aUrVafZ