» En Bretagne, et plus particulièrement à̀ Rennes, nous ne sommes pas non plus, épargnés, hélas, par la montée de l’islamisme », s’inquiète Charles Compagnon, leader de l’opposition municipale, après l’assassinat de Samuel Paty et de trois personnes aujourd’hui dans une basilique à Nice. « Mais localement que pouvons-nous faire ? », s’interroge-il.
Pour restaurer la laïcité dans nos équipements publics, l’élu rennais lance une première proposition concrète. Il veut interdire le « burkini » dans nos piscines publiques rennaises. « Ce maillot n’est ni une affaire d’hygiène, ni un effet de mode, ni un vêtement de sport anodin. Comme le voile intégral, ou le refus de l’enseignement républicain, il est l’étendard d’un islam politique et radical qui gagne du terrain par la provocation et la pression sociale qu’il exerce sur une partie de la population. »
En 2018, Rennes fut confrontée à l’arrivée dans les piscines publiques d’un maillot de bain confessionnel, communément appelé́ « burkini ». « La majorité municipale rennaise avait fait le choix malheureux de persister et de les autoriser, malgré l’opposition très vive exprimée par les Français (sondage de l’institut Ifop paru le 24 Juillet 2019, 73% seraient favorables à une interdiction du port du burkini) et d’élus au sein du conseil municipal. »
Phrase du jour : « Le burkini n’est pas non plus une affaire de « camp » politique car, en août 2020, Y. Jadot (EELV) déclarait au Nouvel Obs : « Il n’a rien à̀ faire dans une piscine. »