Au Thabor, il y a les cascades, les grottes, le kiosque à musique, les serres, la roseraie, l’Enfer, le petit bar, les oies, les canards, la statue de Glenmor et…les petites plaques en métal. Cachées ici où la, dans le parc, elles donnent les noms des arbres, des arbustes et des roses. Elles sont bien souvent vertes, parfois bleuies et vieillies par les crachins. Elles sont plantées dans l’écorce ou devant un groupe de roses. Elles sont autant d’escales et d’invitation à la découverte de notre plus beau parc rennais.
Passant parfois inaperçues, les petites plaques du Thabor portent en elles la nostalgie des temps passés. Elles fleurent bon le XIXe siècle où l’on aimait parler latin, où la langue des savants nommait les plantes par des patronymes à coucher dehors ! De la famille des fagacées (Europe), le hêtre à feuilles découpées s’appelait ainsi le Fagus Sylvatica et le saule pleureur le Salix Babylonica. C’était le temps où l’on sortait du Thabor avec la vague impression d’être un peu plus cultivés qu’avant. C’était le temps où Internet ne gâchait pas le plaisir des petites découvertes.
Pour découvrir à nouveau ces vestiges du temps passé, la ville de Rennes propose des visites ce week-end. Elle invite les Rennais à découvrir sous un autre angle notre grand jardin. Voir le programme dans notre précédent article sur le parc le plus célèbre de Bretagne : la grainothèque du Thabor.