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jeudi 25 avril 2024
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LES ARTÈRES RENNAISES : LA RUE SAINT-MELAINE

La rue Saint-Melaine relie la rue d’Antrain à l’entrée magistrale du Thabor. Longeant la place Hoche et ses magnifiques bâtiments (hôtel Galicier), elle abrite des restaurants (Cope, Kôlocho), des crêperies, un coffee shop (Teraï), une librairie bretonne et de nombreux débits de boissons (L’été indien, Melody Maker). Jugée étudiante, elle accueille aussi le centre chorégraphique de la danse, les locaux de l’Orchestre National de Bretagne et le presbytère de l’église toute proche. 

Bordée de vieilles bâtisses (parfois en colombages), la rue Saint-Melaine termine sa course devant le perron de Notre-Dame du père Nicolas Guillou. Elle prend l’ancien tracé est-ouest  decumanus antique. Portant le nom de Saint-Melaine (premier évêque de Rennes), elle est désormais réputée populaire. « La rue Saint-Melaine est finalement un concentré de l’art de vivre à la rennaise, avec une architecture riche et variée, des institutions culturelles et de sympathiques terrasses où les étudiants viennent refaire le monde », explique Destination rennes.

Étonnamment, la rue Saint-Mélaine n’est pas seulement une vue de carte postale. Signalée depuis 1265, l’artère cachait l’ancienne maison de l’Image de Saint-André au numéro 9 et l’ex-hôtellerie du Puits Drillon au numéro 13 (aussi appelée Le Puits d’argent). « En face du numéro 18, ajoute l’historien Paul Banéat, sur la place Hoche actuelle se trouvait la maison du Corps de garde. Près d’elle existait dès 1486 une barrière encore indiquée en 1614 ; elle se composait d’une porte avec un guichet, flanqué de deux petites tours construites en 1591. »

Au numéro 49, l’ancien hôtel de Méjusseaume (puis Pinczon de Sel) étendait son jardin jusqu’à un champ de foire. Du côté pair, le numéro 4 accueillait il y a peu le restaurant le Four à ban (toujours appelé ainsi depuis belle lurette). Il servit de caserne de dragons en 1791. Plus loin, le numéro 16 abrite aujourd’hui le centre commercial. La Visitation (sa dénomination) était à l’origine le couvent des Visitandines dans les années 1630. Tour à tour couvent, hôpital, puis entrepôt des saisies révolutionnaires en 1789, le couvent est racheté par les Sœurs de l’Immaculée Conception de Saint-Méen-le-Grand pour en faire un établissement scolaire. 

Infos + : Le 25 septembre 1851, vers 7 heures, un incendie prit dans les écuries Lesage au n° 2 et détruisit les maisons des numéros 2 à 9, en bois et en torchis, et les écuries à l’arrière. L’été ayant été sec, les puits donnent peu, alors des centaines de Rennais font la chaîne avec des seaux que l’on remplit… à la Vilaine. Vers dix heures le feu est maîtrisé. : « Ces événements soulèvent un immense élan de solidarité à l’égard des très nombreux sinistrés. » Sources : Destination Rennes. 

 

jean-christophe collet
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Lancé par le journaliste Jean-Christophe Collet en 2012/2013, www.rennes-infos-autrement.fr devient un site d’informations en 2015 et est reconnu comme site d’informations en ligne par le ministère de la Culture et de la communication.

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