« Nous sommes concentrés pour les prochains jours », explique Florian Bachelier, questeur de l’Assemblée nationale et candidat à sa réélection dans la huitième circonscription. « Les équipes sont motivées. L’abstention nous laisse des réserves de voix. » Aujourd’hui, il espère une mobilisation de son électorat et une participation plus forte. « Tout le monde n’est pas allé voter, ce qui nous donne de l’optimisme pour dimanche. Il nous faut aller sur le terrain pour coller des affiches, effectuer du porte-à-porte et convaincre les Brétilliens. »
Un sursaut électoral
Dans les prochains jours, Florian Bachelier attend beaucoup de ses militants et de ses soutiens. «La plupart ont un sentiment d’injustice. Ils veulent m’aider pour gagner cette élection. » Déterminé, il souhaite mener campagne avec ses amis jusqu’au bout. « On aura tout le temps de se plaindre plus tard. Rien n’est fini et tout demeure possible. Mon seul regret : Mickaël Bouloux a refusé quatre débats. C’est dommage. »
Nous savions que les résultats seraient serrés : nous en avons confirmation, depuis ce dimanche. »
Mais pour lui, pas de raison de polémiquer « encore » contre ses adversaires. Il préfère mettre en avant sa méthode durant son mandat. « Nous avons gagné du temps à demander à ceux qui savent et à ceux qui ont les mains dans le cambouis. Nous avons travaillé avec les acteurs du soin, de la santé de l’école, de l’entreprise. Nous avons construit dans le domaine de l’emploi et de l’écologie. Et pour ma part, j’ai toujours fait beaucoup plus de ce que je devais faire pour ne pas m’exposer au risque des contestations classiques : il ne fait pas ce qu’il dit. »
Aujourd’hui, le candidat n’a pas de regret, à l’exception peut-être d’une campagne « mollassonne nationale ». Il veut défendre ses idées durant les prochains jours. « En cinq ans, il n’y a pas eu un jour où je n’ai pas appris ! Au quotidien, je me suis efforcé à trouver des solutions pour tous. Jamais, je ne me plaindrais de ce que j’ai entreprise durant cinq ans. Être engagé pour les autres est vraiment passionnant. Ce mandat-là est beau, intéressant. Il va falloir aller chercher les voix ! » Au deuxième tour, il sera opposé à Mickaël Bouloux (Nupes). Le premier a décroché 32, 26 % des voix et le second 45,72 % des suffrages.