Les services d’urgences adultes et pédiatriques connaissent une activité importante en raison de l’épidémie de bronchiolite chez les nourrissons, de la circulation du Covid-19 et de grippe dans toute la population. « Les délais de prise en charge sont très longs », fait remarquer l’Agence régionale de Santé. « Cette activité s’inscrit dans un contexte de vacances et de regroupements familiaux. » Mais pendant les heures d’ouverture habituelles des cabinets médicaux, l’ARS appelle à la raison. « Le médecin traitant doit rester l’interlocuteur privilégié. Il pourra dans de nombreuses situations apporter une réponse aux besoins, en évitant un temps d’attente aux urgences. » En cas d’urgence, rien ne sert de se déplacer dans les hopîtaux sans avoir pris un avis médical, pour un adulte ou un enfant. « L’appel préalable au 15 permet d’avoir une premier éclaircissement et, si besoin, d’être bien orienté par rapport à sa santé. » Dans ce contexte épidémique de la circulation des virus hivernaux, l’ARS rappelle l’importance de préserver les CHU pour les contextes les plus graves, et de se protéger efficacement contre les maladies de l’hiver. Espérons que les généralistes ne soient pas non plus débordés…
FACE AUX TENSIONS HOSPITALIÈRES, LE MÉDECIN TRAITANT DOIT RESTER L’INTERLOCUTEUR PRIVILÉGIÉ
