Comment sommes-nous passés à côté de la collection Eté36 ! Nous Rennais…Mais si nous avons réussi à manquer l’immanquable alors que nos amis asiatiques, à l’autre bout du monde, étaient déjà des aficionados des sacs, des boites, des vêtements, des carreaux en ciment, des pulls, des broches, des chaussettes de Pascale Nivet. Par quelle opération du saint esprit, nous avons raté le véritable kabig breton revisité et brodé chez Le Minor à Pont l’Abbé !
Il fallait un certain manque de discernement pour ne pas voir l’éclosion d’une marque renouant l’esthétique à la française avec le futurisme. « L’idée n’est pas de plonger tête baissée dans le passé mais de s’en inspirer, » expliquait Pascale lors d’un dernier salon. « Il vaut toujours mieux garder un oeil dans le rétro plutôt que faire marche arrière pour aller de l’avant. » Depuis le lycée de Jean Macé où elle étudiait, Pascale Nivet a fait du chemin. Elle a trouvé sa voie dans le passé. Elle a tracé son chemin dans les gestes d’antan des brodeurs et dans un monde de couleurs psychédéliques. On aime son univers. On aime sa touche.http://ete36.com/fr/85-l-ete-pop
