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lundi 10 novembre 2025
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AVENUE ARISTIDE BRIAND : LA COUR D’APPEL CONFIRME LA DESTRUCTION

Le 2 avril 2013, la ville de Rennes autorisait la destruction d’une belle demeure située Avenue Aristide Briand et la construction en lieu et place d’un logement collectif de 32 logements.

Pas du tout contents, mais pas du tout, deux riverains portaient l’affaire devant les juridictions. Ils estimaient l’opération préjudiciable à leur environnement et au patrimoine rennais. Une première fois, ils étaient déboutés devant le tribunal administratif au profit du promoteur SSCV Briand. A nouveau, ils viennent de l’être devant la cour administratif d’appel de Nantes. « Ce bâtiment, qui, quoique de facture intéressante, n’apparaît ni remarquable ni représentatif d’un style ou d’une nature de construction devenus suffisamment rares au niveau du patrimoine local pour être protégés, » expliquent les magistrats dans leur arrêt en date du 29 avril. « Il ne présente, en dépit de son intérêt architectural, aucun caractère exceptionnel ou rare de nature à en justifier la sauvegarde, » ajoutent-ils. En réponse, l’avocat de la défense, maître Sébastien Collet, trouve fort de café l’argumentaire de la cour et de la municipalité rennaise. « ll y a une réelle contradiction, pour la ville de RENNES d’autoriser la démolition d’une construction  identifiée par la collectivité elle-même comme devant faire l’objet d’une protection dans le plan local d’urbanisme ! » Et de s’interroger : à quoi bon mettre en place un dispositif complémentaire de veille vis-à-vis d’édifices repérés comme de qualité si ce même dispositif ne sert pas de référence aux autorités. » L’homme de loi prévoit de porter l’affaire devant le Conseil d’Etat

Jean-Christophe COLLET
Jean-Christophe COLLET
J-C Collet est journaliste et auteur (Lieux romantiques à Paris, Bretagne Chic, On dit qu'en Bretagne, Bretagne pas chère, Livre blanc sur le Nucléaire...).

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