« Je m’adapte à nouveau au froid », ironise Marina Legélebart. Il y a une semaine, elle était encore avec son amie Solène Vourc’h au Sud du Sénégal pour bâtir une classe d’école ! « Je suis passée de 35 degrés à zéro degré. Mais j’ai vécu une superbe aventure avec de belles rencontres. En quelques jours, nous avons réussi à ériger un édifice pour des enfants. C’était top et un super défi pour les enfants ! »
Dans ce pays d’Afrique, Marina n’était pas toute seule. « Nous étions cinquante », explique-t-elle. « Chacun a trouvé sa place à son rythme en fonction de ses compétences, de ses envies. » Au fil de cette aventure, elle a découvert quelques muscles qu’elle ne connaissait pas, notamment dans le haut de son corps ! « Porter des parpaings et fabriquer de l’enduit ont été assez physiques. Mais heureusement, je m’en suis sortie… »
Tous les matins, elle était sur son chantier. En revanche, elle délaissait l’après-midi son village pour courir cinq à sept kilomètres dans la savane avec ses amis. « Il faisait chaud », se souvient-elle. « Heureusement, nous étions soutenus par les enfants ! Ils étaient en pleine forme et, nous, nous tirions la langue ! Mais je suis prête à repartir pour allier sport et générosité. »
Son opération humanitaire était menée avec l’aide d’Arkéa Bretagne et de l’association Bretagne Outdoor dans le cadre de La Batirun, épreuve sportive et de dépassement de soi, mais aussi un moment de partage dans la réalisation d’ une construction. Une collecte de vêtements et de médicaments avait été réalisée par Marina, juste avant son départ de France. Pour en savoir plus sur la Batirun.