Le 26 janvier 2022, des policiers effectuent une surveillance dans le quartier de Sarah-Bernhardt, à Rennes. Ils observent un individu réaliser des allers-retours entre un bar et des bâtiments. Ils l’interpellent avec 55 g de cocaïne au moment où il opère des « échanges » dans un parking avec une autre personne.
De nouveau, le 2 mars 2022, au square des Hautes Ourmes, le trafiquant est arrêté avec trois hommes, avec des produits stupéfiants. Coutumier du fait, il sera appréhendé une nouvelle fois le 10 mars 2022, lors d’un ultime contrôle et toujours avec de la drogue. Lors de son placement en garde à vue et de sa fouille, les policiers découvriront même une convocation en justice pour trafic de stupéfiants.
« C’est un dossier lourd où le prévenu risque une peine de 10 ans d’emprisonnement », souligne le parquet. « Nous sommes face à un jeune garçon de 18 ans, livré à lui-même. Il réitère des faits de façon importante avec des quantités de drogues qui évoluent dans le temps ». En défense, l’avocate de l’accusé déplore une enfance difficile et décrit un homme facilement influençable. Elle demande de placer son client sous bracelet électronique au domicile de sa mère, afin d’éviter sa détention.
Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur. Il a condamné A. B à la peine de 18 mois d’emprisonnement, dont 12 assortis d’un sursis probatoire pendant 24 mois avec obligation de travail et de soins. La juridiction a révoqué en outre un ancien sursis à hauteur de 3 mois. Il dort en prison depuis.