« Elle a parlé de Rennes et de lieux festifs, mais sans plus de précision », explique le journaliste du Point interrogé par nos soins et auteur du scoop révélant l’affaire http://www.lepoint.fr/societe/rennes-l-etudiante-radicalisee-voulait-frapper-des-lieux-festifs-10-01-2018-2185363_23.php. « Elle n’a pas d’attache rennaise », tient-il à ajouter. Interpellée mi-décembre dans l’Essonne par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la jeune femme projetait de commettre un attentat dans notre belle cité.
Née à Toulouse, inscrite à La Sorbonne, la femme dont on ignore l’identité était domiciliée dans l’Essonne, à Épinay-sous-Sénart. Elle pratiquait la « taqya », la stratégie de la dissimulation. « Cette jeune fille vivait en couple et sans signe extérieur de radicalisation, a confié une source proche de l’affaire au point. « Elle sortait et avait une vie sociale normale. Elle buvait de l’alcool et participait à des fêtes entre étudiants. »
A son domicile, les enquêteurs ont découvert un testament écrit en vue de son passage à l’acte à Rennes, ville choisie en raison d’une présence « moins importante de policiers. Elle a reconnu être « une islamiste convaincue, fière des attentats commis en France, revendiqués par l’organisation État islamique. »
A l’issue de sa garde vue, la jeune femme a été mise en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle », et été placée en détention provisoire. Elle a été arrêtée au moment où elle tentait de se procurer un fusil d’assaut kalachnikov via l’application de messagerie cryptée Telegram.
Selon Le Figaro, dans son édition du 28 décembre dernier, la jeune terroriste a été interpellée en même temps qu’un autre islamiste. « Actifs sur les réseaux sociaux et en contact avec des membres de l’État islamique dans la zone syro-irakienne, ils projetaient de passer à l’action chacun de leur côté, sans lien entre eux.
« Déterminés», selon une source informée, ils avaient réalisé des repérages et envisageaient de cibler notamment des porteurs d’uniformes, sans que leur projet soit encore abouti », avait écrit Le Figaro le 28 décembre dernier. On sait maintenant que pour la jeune femme il en était tout autrement…