À la mi-octobre, la piscine Saint-Georges fermait en urgence pour la chute d’éclats de béton. Juste après cet évènement, la municipalité rennaise a annoncé la rénovation de Saint-Georges dans le journal Ouest-France, en 2026. Elle en a profité pour donner un prix du chantier (25 millions d’euros) et le nombre de mois de coupure (deux ans). La déclaration n’est pas restée sans réaction de la part de l’opposition, notamment du groupe Révéler Rennes. Les amis de Carole Gandon regrettent le report une fois de plus des travaux, pourtant inscrits dans le programme électoral de Nathalie Appéré pour la mandature actuelle. « Nous dénonçons depuis des années, le manque d’anticipation et d’intérêt de la municipalité sur l’état réel de cette piscine. Cette décision démontre le peu d’ambition dont fait preuve l’équipe de la maire en matière de mise en valeur du patrimoine architectural rennais ». Carole Gandon et les élus du groupe Révéler Rennes, conscients de la nécessité de faire des choix budgétaires, proposent de « prioriser » la rénovation du bassin au cours du mandat actuel comme c’était prévu. Ils suggèrent de « reporter le projet de réaménagement de la Vilaine en centre-ville qui lui peut être retardé » après 2026.