Rue d’Antrain, l’une est une façade connue de Rennes ; l’autre, située derrière la gare, est amenée à être aussi connue. La première abritait le cinéma d’art et d’essai L’Arvor de 1983 jusqu’au mois d’octobre dernier. La seconde va poursuivre son histoire cinématographique dès le mois prochain. Mais laquelle préférez-vous ? Les Rennais seront sans doute partagés entre cette ancienne façade au style « temple grec » et celle bien plus industrielle, plus contemporaine. Les uns crieront au scandale, les autres au génie. Mais que l’on se rassure, les films « underground » continueront à être projetés dans un cinéma comptant trois niveaux, un hall d’entrée lumineux, une salle de 334 fauteuils et quatre autres salles (capacité total d’accueil de 767 places), le tout signé par l’architecte Jean-Paul Viguier. Bonne nouvelle également, le vieux bâtiment de la rue d’Antrain ne restera pas sans activité. La ville compte y faire des travaux pour accueillir plusieurs associations rennaises œuvrant dans le cinéma ou l’audiovisuel.