Bertrand Plouvier, conseiller municipal de Rennes et président du groupe d’opposition, réagit à l’annonce par la Maire de Rennes de l’estimation des 300 000€ de dégradations supportées par les collectivités. » Nous prenons acte du chiffrage de la Maire de Rennes paru dans Ouest-France ce samedi, » explique l’élu rennais.
Durant le dernier conseil municipal, les élus de droite avaient demandé des éléments chiffrés relatifs aux dégradations commises lors des différentes manifestations et de l’occupation de la salle de la Cité. « Ces demandes avaient même été appuyées par courrier. Aucune réponse ne nous a été fournie à ce jour. »
Mais pour Bertrand Plouvier et ses équipes, ce chiffrage sous-estime volontairement le cout réel supporté par les contribuables rennais. « Il nous apparaît incomplet. Il prend uniquement en compte les préjudices subis par la ville de Rennes et Rennes Métropole. Il ne prend aucunement en compte les pertes d’exploitation et les préjudices dont de nombreux commerçants et artisans ont été victimes. Nous ne devons pas nous laisser berner par une opération de communication qui cache la gravité de la situation. »
Un lourd tribut
La droite ne veut surtout pas faire payer les contribuables. « Ils ont déjà payé un lourd tribut en étant les victimes directes ou indirectes de ces violences urbaines. » Elle veut faire payer au contraire les vrais responsables de ces dégradations. « Les compétences de la Maire de Rennes lui permettent de prendre un certain nombre de mesures précises à l’encontre des associations ou syndicats qui ont soutenu l’occupation de la salle de la Cité. Par exemple, la Maire de Rennes peut mettre fin à la mise à disposition de certains locaux pour des activités syndicales qui devraient, en réalité, être prises en charge par le Conseil Départemental. Elle peut également mettre fin à un certain nombre de subventions allouées à des associations qui ont soutenu ou participé à cette occupation. La gravité des dégradations constatées aux quatre coins de notre centre-ville exige des mesures de la plus grande fermeté pour que de tels actes ne se répètent pas. »
Des bornes ont été vandalisées dans le métro rennais.