Il y a un an, nous étions les premiers à partir à la rencontre de Pascal Sacleux, photographe des « roux ». Un an plus tard, nous retrouvons un homme serein. « Je ne sais pas si je suis devenu le porte-parole des Roux, mais je crois que j’ai fait avancer un peu leur cause… », explique l’homme lui-même roux.
En un an, ses clichés sont devenus célèbres partout en France. « J’ai multiplié les télés, les radios, les presses depuis notre rencontre », assure-t-il. Mais pas de quoi lui monter la tête. Le photographe des minorités visibles reste les pieds sur terre. « Le plus dingue dans cette histoire, c’est que personne dans le monde de la presse n’avait parlé jusqu’à présent de la cause des roux. Il a fallu mes photos… »
800 portraits de personnes rousses
Loin du succès médiatique, Pascal Sacleux est retourné à ses appareils photos. « Je continue en France à prendre en photos de nombreux roux. J’en ai photographiés plus de 800. A Carhaix, ils étaient plus de 70 devant mon objectif et tout autant en France et dans d’autres villes bretonnes comme Vannes et Quimper. »
Avec deux amies rousses comme lui, Marie-Savine Colin (auteur du blog Je veux une Rousse) et Elodie Roux-Guyomard (auteure du blog La vie en rousse), Pascal Sableux sort maintenant un bel ouvrage de 192 pages aux éditions Goater. « Ce sont des textes très engagés illustrés par mes clichés », indique-t-il.
« Nous voulions rencontrer des roux pour les faire témoigner, » ajoute Elodie-Roux-Guyomard. « Nous voulions un livre positif pour transformer notre singularité en force et fierté. » Etre (s) roux, regards croisés sur une singularité est publié aux éditions Goater. Il est mis en vente dans toutes les bonnes librairies et via la plateforme Kengo.