Avec les beaux jours revenus (sauf cette semaine), le parc du Thabor est l’endroit idéal pour respirer les senteurs printanières et estivales. Il abrite une roseraie unique aux parfums extraordinaires, diffusés par plus d’une centaine de plantes. Découvrons l’une de ses richesses : Dicky.
Cette rose reste peut-être l’une des plus parfaites ! Ses pétales (30 à 35 en règle générale) demeurent un trésor de pureté. Avec sa couleur flamboyante, elle inspire le respect par sa robe, sa délicatesse, sa beauté. Mais pourquoi lui donner cette étrange dénomination emprunté sans doute à une vulgate BD ! Pourquoi l’affubler d’un sobriquet peu conforme à son élégance ?
Créée par un certain Patrick Dickson (Royaume-Uni, 1983), Dicky revêt parfois un autre patronyme : Dickie, Anisley Dickson ou München Kindl. Les aficionados préféreront assurément Anisley Dickson pour une raison toute simple : ce nom est celui de la femme du créateur qui était loin de vouer aux gémonies sa dame de coeur et sa fleur.
Avec son léger parfum, un feuillage vert du plus bel effet, les spécialistes conseillent de la planter dans un sol humide, mais bien drainé. Ils aiment la découvrir, lors de sa floraison, tout au long de la bonne saison. Pouvant atteindre une taille d’un mètre de haut, Dicky a rencontré un brillant succès chez les Anglais (ils en sont friands) et en Amérique du Nord. En France, elle est tout autant appréciée. Elle a obtenu plusieurs trophées dans le monde : le PIT RNRS (President’s International Trophy – Royal National Rose Society) en 1984, le Certificat de Mérite à Belfast, en 1985 et le RHS (Royal Horticultural Society) Award of Garden Merit, en 1993.