On le croise parfois rue Saint-Michel ou dans le centre ville, la dégaine d’éternel adolescent rebelle, la barbe hirsute (un défi aux hipsters d’aujourd’hui !) et l’écharpe noire serrée autour du cou. Lui, c’est Gildas Brugaro, Rennais d’antan et toujours dans le temps !
Du punk à la techno
En 1980, Gildas Brugaro fait ses débuts dans un groupe malouin punk (1), appelé Metal Postcard (cela ne s’invente pas !). Puis il enchaîne comme chanteur guitariste dans plusieurs autres formations, dont la plus connue, O-Mind, avec laquelle il sort un album en 1999.
En 2011, Gildas se lance dans le genre « ambient-noise-techno » en duo avec E-Runner (observatör). Puis il crée SRVTR (abréviation du roumain « servator », les voyelles en moins). Depuis, il mixe régulièrement dans des lieux comme le Chantier ou le Combi Bar. « J’ai deux dates de prévu en août à Augsburg en Allemagne en solo et avec SONOMETER, un duo avec un Allemand (Emerge) », précise-t-il.
En septembre, Gildas doit jouer à Nantes au Blockhaus avant de se produire avec une danseuse (LLB) à l’Élaboratoire à Rennes.Le son de Gildas Brugaro est à écouter en songeant à l’immensité de l’espace-temps…
Pour en savoir plus : https://www.mixcloud.com/gildas-brugaro/s-r-v-t-r-10-mx/ ou https://www.facebook.com/gildas.brugaro?fref=ts ou encore https://twitter.com/GBrugaro
(1) Cette période malouine est relatée dans le tome 1 de Rock, le corpus de Frank Darcel sur le rock breton sorti aux éditions de Juillet en 2011.
