Le 23 novembre, dans le quartier de la Chevrolais, à Saint-Jacques de Lande, rue de la Table ronde, une famille a été retrouvée morte (voir notre article). Dans la maison, l’homme âgé de 50 ans, Martial V, travaillant dans un collège de Chartes de Bretagne, est pendu. Sa femme, jeune retraitée, gît allongée dans le lit conjugal. Plus loin, leur fille de 25 ans, est sur le sol, sans trace de violences apparentes.
Confiée à la police judiciaire, l’enquête penche pour un double homicide commis par le père suivi d’un suicide. « Les autopsies réalisées ce jour ont permis de confirmer le décès par pendaison de l’époux », explique le procureur de la République, Phillipe Astruc, ce soir. « La présence de lésions traumatiques chez l’épouse et un décès causé très certainement par une asphyxie mécanique (1) reste cependant à corroborer par des investigations complémentaires. » En revanche, aucun traumatisme n’a été relevé chez la jeune femme. « L’origine de sa mort n’est à ce stade pas déterminée », assure le magistrat.
Des examens supplémentaires notamment toxicologiques ont été ordonnés par la justice. Sinon, le courrier retrouvé au domicile de la famille présenterait une forte similitude avec des écrits du père, mais des comparaisons graphologiques plus approfondies ont été décidées par le parquet. L’enquête ouverte pour assassinats confiée à la sûreté départementale va donc se poursuivre. Les résultats de l’ensemble des analyses restant à pratiquer ne seront pas connus avant plusieurs semaines.
Infos + : (1) En pathologie judiciaire, l’asphyxie se classe généralement sous trois formes principales, soit l’asphyxie chimique, la strangulation et la suffocation.
Infos + : (1) en pathologie judiciaire, l’asphyxie se classe généralement sous trois formes principales, soit l’asphyxie chimique, la strangulation et la suffocation.