« Le mauvais lycéen que j’étais devrait saluer les merveilleux lycéens que vous êtes. Ce prix est un énorme honneur », a réagi l’écrivain Sabyl Ghoussoub. « Cette histoire personnelle va bien au-delà de celle de mes parents et je ne vous remercierai jamais assez pour ce choix. » Pour son troisième roman, l’auteur rend hommage à son père et sa mère, installés dans la capitale depuis la guerre civile de 1975. Il se plonge dans leurs photos, leurs correspondances pour mettre en lumière la beauté d’une maman et la qualité littéraire d’un papa poète et metteur en scène.
Ce jeudi 24 novembre, vers midi, en direct de l’hôtel de ville, pour cette 35e édition du Goncourt des lycéens, le jury lycéen a fait preuve d’une belle unanimité pour récompenser Beyrouth-sur-Seine. Composé de dix filles et deux garçons, il a écarté au dernier moment ce matin Les liens artificiels de Nathan Devers, La Petite Menteuse de Pascale Robert-Diard, et Sa préférée, de Sarah Jollien-Fardel.
Petit frère du Goncourt, ce prix permet chaque année à quelque 2 000 élèves des lycées généraux, technologiques, professionnels et agricoles, de la seconde au BTS, de découvrir la littérature contemporaine et de susciter le goût de la lecture. Ce concours est organisé par le ministre chargé de l’Éducation nationale en partenariat avec la Fnac et Réseau Canopé, supervisé par l’Académie Goncourt. L’année dernière, le prix avait été remis à Clara Dupont-Monod pour S’adapter, également consacré par le prix Femina.
Le #GoncourtdesLycéens 2022 est décerné à Sabyl Ghoussoub pour « Beyrouth-sur-Seine » @EditionsStock 👏@education_gouv @AcadGoncourt @BruitdeLire @Fnac @metropolerennes @emmanuel_ethis pic.twitter.com/C3FHzHtiBZ
— Académie de Rennes (@acrennes) November 24, 2022