Ce mercredi 23 novembre 2022, vers 14 h 30, trois membres d’une même famille ont été retrouvés morts, à Saint-Jacques-de-la-Lande (35), à l’angle des rues de la Table ronde et de la Fontaine Baranton. Ils ont été découverts par les sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine venus effectuer des vérifications à la demande d’un employeur.
Immédiatement alertés, les policiers ont procédé aux premières investigations dans le domicile. Ils ont mis la main sur un courrier du père de famille qui évoquait son intention de mettre fin à ses jours ainsi qu’à ceux de sa compagne et de sa fille. « Il attribuait ses actes à un mal être pouvant être en lien avec une maladie grave dont il serait atteint. Un examen de comparaison d’écriture sera fait pour vérifier l’origine de cet écrit », précise Philippe Astruc, le procureur de la République, ce soir.
D’après des informations données par le parquet, l’homme s’est pendu avec non loin sa épouse allongée sur un lit et sa fille dans sa chambre. Âgé de 50 ans, il travaillait au conseil départemental d’Ille-et-Vilaine comme agent de maintenance d’un collège. Sa femme, âgée de 62 ans, était retraitée. La troisième victime, née en 1997, œuvrait comme assistante opérationnelle dans une société locale.
Dès ce soir, le parquet de Rennes (un magistrat était présent sur les lieux) annonce l’ouverture d’une enquête confiée à la sûreté départementale d’Ille-et-Vilaine sous la qualification d’assassinat. « Les premières constatations médico-légales ont révélé l’existence de traumatismes sur le corps de la femme. Aucune trace de violence n’était en revanche visible sur la dépouille de sa fille. Des autopsies ont été ordonnées afin de déterminer précisément les causes des décès », explique le procureur de la République, Philippe Astruc. La famille était inconnue de la justice, tant sur le plan pénal que sur le plan civil et familial. Aucune plainte ni main courante n’avaient été recensées.
