S’il y a un tournoi qui tient à cœur des supporteurs rennais cette saison, c’est évidemment la Coupe de France de football. Vainqueurs de l’épreuve l’an dernier, au terme de presque cinquante années passées sans le moindre titre, les Rennais ont noué avec la compétition une vraie relation d’amour, alors que cette compétition les aura oubliés durant plusieurs éditions, comme celles de 2009 et de 2014, remportées par les voisins de l’En Avant Guingamp.
Tombeurs d’Amiens, de l’Athlético Marseille, d’Angers et de Belfort cette saison dans le tournoi, les pensionnaires du Roazhon Park ont ainsi entrepris une mission presque impossible en début d’exercice : conserver leur titre, au nez et à la barbe des géants PSG, OM ou encore OL. Et force est de constater, à seulement quelques jours d’une demi-finale attendue sur le terrain de l’AS Saint-Etienne, que les hommes de Stéphan ne sont pas si loin finalement d’y parvenir, eux qui figurent parmi les 4 rescapés de la compétition.
Avant le déplacement sur la pelouse des Verts à Geoffroy Guichard jeudi prochain, des adversaires qui ne sont pas en grande forme, les coéquipiers de Mbaye Niang sont ainsi attendus avec curiosité par les spécialistes, et notamment les bookmakers, qui estiment à 12.5% les chances de glaner la coupe cette saison encore (découvrez-les sur ce site). Un ratio qui peut paraître faible de prime abord, puisque les Rennais n’ont ainsi qu’une chance sur huit de l’emporter, mais qui reste finalement encourageant, quand on sait que ces mêmes bookmakers estiment que le PSG possède 77% de chances de retrouver son bien.
Bien placés en championnat avec une troisième place possiblement qualificative pour la prochaine Ligue des Champions, les Bretons pourraient ainsi connaître une nouvelle finale au Stade de France si l’on prend ces estimations en compte, qui serait d’ailleurs la quatrième en onze ans, deuxième meilleure performance derrière le PSG. Coupe de France-Stade Rennais, nouvelle idylle du sport français ? Réponse, dès le milieu de la semaine prochaine. En attendant, le rêve reste permis.
