En ce jour de manifestation contre la réforme du travail, les chauffeurs de bus étaient en colère ce mardi 12 septembre 2017 depuis 4 h 30 du matin. Ils protestaient contre le président Macron mais aussi et surtout contre l’insécurité grandissante dans notre bonne ville !
« Sept agressions en quinze jours, trop, c’est trop », pestait Gérald (CGT et élu délégué du personnel à Kéolis). « Il y a peu, un de nos amis a eu sept points de suture. C’est proprement inadmissible. Les violences ne doivent pas être minimisées et banalisées par les autorités. »
Contre les crachats, les coups, les caillassages et les insultes, les conducteurs demandent à « faire tranquillement leur boulot. » « Dans la rue, je n’ai jamais craché contre personne. Je ne vois pas pourquoi on le fait dans un bus », ajoute Gérald.
Ce lundi, les chauffeurs étaient près de 280 à manifester. Ils demandent des moyens humains, la mise en place d’une police des transports et des vitres anti-agressions pour tous les bus de nuit. Des négociations seraient en cours avec Kéolis et la ville de Rennes. Environ 60 % des bus ne circulaient pas aujourd’hui.