Vendredi dernier, un jeune homme âgé de 22 ans s’est immolé par le feu devant le Crous de Lyon pour protester contre la précarité estudiantine. Entre la vie et la mort, son geste a suscité un vif émoi dans la population universitaire.
A Rennes, place Hoche, vers 18 heures, plus d’une centaine d’étudiants se sont rassemblés devant le CROUS de Rennes en solidarité avec la jeune victime. Ils ont affiché une grande banderole où était écrit le slogan suivant : la précarité tue.
En France, plus de 1 000 manifestants ont manifesté à Lyon 2 et le blocage de la Fac a été voté. Une conférence de François Hollande a été annulée après un blocage à Lille 2 et plusieurs CROUS et facultés ont été envahis partout en France. Avant de commettre l’irréparable, le jeune étudiant avait écrit la lettre suivante. « J’accuse Macron, Hollande, Sarkozy et l’Union européenne de m’avoir tué, en créant des incertitudes sur l’avenir de tous les étudiants. »