Le 15 novembre 2019, la Cour d’Appel de Rennes avait prononcé l’irrégularité du mandat d’extradition émis par l’Italie contre le militant antifascite et activiste, Vincenzo Vecchi. L’Italien résidant à Rochefort-en-Terre avait donc été libéré par la Chambre d’instruction de la cour d’appel, mais le parquet général avait décidé de se pourvoir en cassation. Rebondissement, ce mercredi 18 décembre, la Cour de Cassation est revenue sur la décision des magistrats rennais.Son arrêt n’entame en rien les différents arguments déjà présentés devant la Cour d’Appel de Rennes par les avocats de Vicenzo Vecchi qui ont mis en évidence la totale déloyauté de l’Italie. « La cour n’a pas retenu le principe de la « double défense » qui implique qu’un avocat français soit en contact avec un avocat italien pour défendre un prévenu devant la justice, en l’occurrence dans cette affaire, Vincenzo Vecchi. Les droits de ce dernier en la matière ont donc été bafoués », explique un proche du dossier. Le comité de soutien reste plus que jamais déterminé et convaincu de la justesse de cette cause et de son caractère emblématique pour les libertés publiques. Il fait appel à tous ceux qui la soutiennent pour continuer ce combat vers une liberté inconditionnelle pour Vincenzo Vecchi. Le ressortissant italien avait participé aux manifestation anti-G8 de Gênes de 2001 et Milan en 2006.
AFFAIRE VINCENZO : LA COUR DE CASSATION REVIENT SUR LA DÉCISION DE LA COUR D’APPEL DE RENNES
