La nouvelle a été annoncée lors des voeux à la presse lundi 3 janvier 2017 : les frères Bouroullec ont carte blanche pour installer une oeuvre dans la capitale bretonne. En revanche, la maire de Rennes Nathalie Appéré n’a rien dit sur le lieu de l’installation, la date et encore moins sur le montant de l’œuvre commandée aux deux artistes mondialement connus.
Que réaliseront les designers industriels bretons ? Le projet est secret, très secret. Rien ne filtre. Mais il prolongera sans doute les expositions présentées à Rennes dans l’année 2016 ; et peut-être celle intitulée Rêveries Urbaines aux Champs Libres si l’on en croit les dires de l’époque de Ronan Bouroullec : « Notre expo présente une recherche en cours abondante et ouverte, une « rêverie pragmatique »qui a pour vocation à pouvoir exister dans l’espace public, peut-être à Rennes. »
Etait-ce prémonitoire ? Non sans aucun doute…la municipalité et les deux frères avaient sans doute un « projet » derrière la tête en présentant sous forme de dessins, de films et de photographies, de maquettes, de recherches et de prototypes à échelle 1 une vingtaine de principes urbains. « Aux Champs Libres, ajoutait Erwan, l’exposition rassemble des propositions d’aménagement de l’espace public qui appartiennent à Rennes, comme elles pourraient appartenir à Copenhague. Dans notre pratique, aucun projet n’est dédié à une personne ou à un lieu particulier. »
En attendant une « reconfiguration d’une des propositions » sur l’espace public rennais, nous devons rester dans les supputations sur le lieu d’implantation : le centre ville, la plaine de Baud, la Courrouze, le Blosne, Maurepas et Villejean…Les paris sont ouverts pour ceux que cela intéresse grandement de le savoir !
En 2017, nous installerons dans l'espace public une œuvre permanente de Ronan et Erwan @Bouroullec #Rennes pic.twitter.com/xnFw3U2cgy
— Nathalie Appéré (@nathalieappere) January 3, 2017
"Cette installation d'une œuvre des @Bouroullec sera l'un des signaux de la modernité de notre ville": @nathalieappere #Rennes
— Laurent Riéra (@LaurentRiera) January 3, 2017