Une petite exposition est passée inaperçue. Elle était organisée il y a quelques jours dans la Maison d’Isidore Odorico à l’invitation des nouveaux propriétaires et de Franck Cabot, un fana d’art. Elle présentait le temps d’une soirée le travail d’un street-artiste rennais et pochoiriste, Ozana.
Pour cette expérience éphémère, quelques invités ont découvert l’œuvre de l’artiste dans un lieu unique où le célèbre mosaïste a posé son empreinte dans la salle de bains et dans de nombreuses pièces. Ils ont remarqué le travail d’un artiste soucieux de décrire l’enfance, l’enfermement, la violence, la liberté et bien sûr la pandémie de la Covid-19. « Ozana est inspiré par l’actualité », explique Estelle, l’une des organisatrices de l’expo. « Il est particulièrement sensible aux inégalités, violences et injustices. »
Peignant dans la rue ou sur des matériaux de récupération, il a su rapprocher ses thèmes de prédilection avec les œuvres emblématiques d’Isidore Odorico. On trouvera particulièrement réussi ce pochoir représentant une jeune fille au pied de l’immeuble de l’avenue Janvier, signé en son temps par Isodore Odorico. Pour en savoir plus : https://www.instagram.com/ozana_streetart/