La mort d’un homme en service commandé est toujours douloureuse. L’adjudant Jean-Christophe Bolloch, marié et père de quatre enfants, est décédé à l’âge de 47 ans, lors d’une opération de lutte contre les trafiquants de stupéfiants. Aimé de ses proches, apprécié de ses collègues de la section de recherches de Rennes, il a eu ce jeudi 3 novembre le droit aux honneurs de la République et du ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin. Autour de son cercueil, trois cents personnes étaient présentes pour lui dire un dernier adieu. «Aujourd’hui, c’est toute la Nation qui s’incline devant lui. Son courage et son abnégation forcent le respect et nous rappellent que chaque jour, les Gendarmes nous protègent au péril de leur vie », a confié le représentant de l’Etat.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre, Jean-Christophe Bolloch et ses collègues interpellent des passeurs de drogue sur l’A13, dans l’Eure (27). Vers 2 h 50, alors qu’ils font enlever un véhicule des trafiquants par un dépanneur, un poids lourd fauche militaire et les autres intervenants, dont un autre gendarme, blessé très grièvement. Malgré l’intervention rapide des secours, Jean-Christophe Bolloch décède sur place. L’adjudant Stéphane Maignant de la brigade de recherches de Saint-Malo, dans un état grave, est transporté en urgence absolue à l’hôpital de Rouen. Âgé de 47 ans, Jean-Christophe Bolloch était marié et père de quatre enfants.
A l’occasion de cette cérémonie, en présence du directeur général de la gendarmerie nationale, Christian Rodriguez, et du général du corps d’armée, Hubert Bonneau, le valeureux militaire a reçu à titre posthume la médaille d’or de la Défense nationale (palme de bronze) et la médaille de la sécurité intérieure échelon or. De nombreux élus étaient présents pour lui rendre un dernier hommage. Pour en savoir plus sur le militaire.
