Comme l’a révélé le journal Ouest-France, le ciel leur est tombé sur la tête, littéralement ! Dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juin, une partie de l’installation « ciel de rue » a cédé sous les trombes d’eau. Ce dimanche, rue d’Estrées, les passants s’en sont donné à cœur joie pour commenter l’événement. « Au lieu de faire de l’ombre aux promeneurs, cet incident fait de… l’ombre à la municipalité », plaisantait un vieux Rennais, pince-sans-rire.
Posé par la société portugaise Impact Plan, ce ciel n’a rien de providentiel pour la mairie, désormais sous le feu des critiques de l’opposition Libres d’agir pour Rennes. « Après l’échec du métro et de l’unité de valorisation des déchets, le ciel d’ombrage ne tient pas la pluie bretonne ! », clamait le groupe politique. « Nous proposons de ne pas détruire le parking Vilaine. Vu la gestion des dossiers, ils risquent de faire tomber les immeubles autour. » Du sarcasme pur jus, mais pas dénué de fond.
Pour la seconde fois, cet ouvrage a cédé sous les intempéries. Il avait déjà succombé dans la nuit du 17 au 18 juin (comme nous le précisions ici). Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Mais comme le souligne judicieusement Ouest-France, la « robustesse » de cette installation est peut-être à revoir. Parce qu’en Bretagne, on ne craint qu’une chose, c’est que le ciel nous tombe sur la tête… et cette fois, ce n’est pas Astérix qui le dit !