A travers l’opération Dry January, le mois de janvier sensibilise les jeunes et les moins jeunes sur les dangers de la consommation excessive d’alcool. Face à ce fléau, certaines municipalités comme Brest, Nantes ou Paris ont décidé de rejoindre cette dynamique en étroite collaboration avec les débits de boissons et en déployant des campagnes auprès des publics vulnérables.
Mais, à Rennes, aucune action concrète n’aurait été mise en place malgré l’annonce faite par Nathalie Appéré l’année dernière. Pour prévenir ces dangers, le groupe Révéler Rennes, composé d’élus rennais de l’opposition, appelle la majorité municipale à agir davantage, en particulier en Bretagne, où 43,5 % des 18-25 ans déclarent boire de l’alcool chaque semaine. « Les affres des nuits rennaises doivent être prises au sérieux dans le cadre d’une politique de santé publique locale et globale. Qu’on cesse de se voiler la face en disant : il faut bien que jeunesse se passe », explique Lauréline du Plessis d’Argentré, membre du groupe Révéler Rennes.
Même son de cloche chez Carole Gandon, présidente du groupe Révéler Rennes « Les idées et les initiatives ne manquent pas, ce qui manque désormais c’est la volonté politique. Pourtant, il s’agit d’un sujet capital, dans une ville où la consommation d’alcool sur l’espace public est un enjeu de tranquillité publique. Celles et ceux qui rentrent seuls la nuit tout comme les policiers font parfois face à une violence exacerbée. Je pense aussi aux riverains et commerçants qui subissent les dégradations et les désagréments provoqués par l’ivresse.»