Vers 12 h 30, ce vendredi 13 octobre 2023, environ 1 770 personnes (3000 personnes selon les syndicats) se sont rassemblées dans la capitale bretonne à l’appel de l’intersyndicale. Ce mouvement de grève national avait plusieurs mots d’ordre : l’augmentation des salaires, la promotion de l’égalité salariale entre les sexes, la protection de l’environnement, dans le cadre d’un appel européen.
Depuis l’esplanade Charles-de-Gaulle de Rennes, avec pour principal slogan : « Augmenter les salaires, pas l’âge de la retraite ! », les grévistes voulaient adresser un premier avertissement au président Emmanuel Macron. La manifestation s’est terminée vers 13 h 30. Mais la préfecture a condamné quelques incidents, notamment une vitrine cassée, des graffitis sur le Musée des beaux-arts et trois agences immobilières, ainsi que des projectiles lancés en direction des forces de l’ordre.
Cette manifestation (avec L’union Pirate en tête) est passé par le boulevard Magenta, l’avenue Jean janvier, les quais Émile Zola et Lamennais, le Mail François-Mitterrand, le quai de la Prévalaye, la place de Bretagne et le boulevard de la Liberté. Ces chiffres reflètent une mobilisation moins importante qu’en janvier dernier, lorsque 30 000 personnes avaient défilé dans les rues de Rennes pour protester contre la réforme des retraites.
Plus tôt, dans la matinée, des élèves du lycée Émile Zola (voir notre article), situé en plein centre-ville de Rennes, avaient bloqué l’entrée de leur établissement à l’aide de poubelles
et de palettes en bois. La manifestation intersyndicale s’est disloquée vers 13 h 30 non loin de l’esplanade du Général de Gaulle. Le président Emmanuel Macron veut réunir une conférence sociale, ce lundi.