Hier, les lycéens étaient nombreux dans les rues de Rennes pour défiler contre le réchauffement climatique. Aujourd’hui, ils étaient encore plus nombreux (entre 3000 et 4500 personnes) dans le centre ville, lors de la Marche pour le climat, à quelques jours d’un sommet international, à New York, le lundi 23 septembre.
« Il y a une urgence pour notre planète. Tout ne se sera pas fait en un jour, mais en manifestant aujourd’hui, nous continuons à maintenir la pression contre les grands de ce monde. Nous préparons les mentalités au changement », confie Luc. Comme beaucoup, il était venu à vélo pour manifester. Comme les autres, il a chanté « Et un et deux et trois degrés, c’est un crime contre l’Humanité ! »
Ici où là, de nombreuses banderoles brandies par des jeunes manifestants protestaient contre l’action de la municipalité rennaise entreprises, ces derniers mois dans les quartiers. « Et si la mairie prenait des mesures pour le climat au lieu de faire tout le contraire, » pouvait-on lire sur l’une. « Contre les îlots de chaleur, gardons nos arbres », indiquait la seconde.
A Paris, 15 200 personnes ont manifesté pour dénoncer l’inaction climatique et exiger la justice sociale. Mais très vite, des premières violencesont été commises par des militants black blocs, provoquant la réaction de militants pacifistes. « Ne prenez aucun risque et quittez la Marche pour le climat. Les conditions d’une marche non violente ne sont pas réunies », a expliqué Greenpeace sur Twitter. Dans d’autres villes françaises, les manifestants étaient 15 000 à Lyon, 1400 à Rouen et des milliers partout en France.