Le jour même où la ville de Rennes annonçait l’abattage de 85 arbres avenue Janvier lors de son conseil municipal le lundi 22 mai 2017, elle se proclamait ville verte. « Nous ne nous contentons pas du titre de capitale de la biodiversité, nous voulons aller encore plus loin », a expliqué le conseiller municipal de la majorité de Rennes, Daniel Guillotin.
Un besoin de justification
En moins de quarante ans, la surface verte a été multipliée par dix dans notre bonne ville selon la municipalité. « Rennes compte aujourd’hui 130 000 arbres et 30 hectares d’espaces verts, soit 42 m² par habitant alors que la moyenne nationale est de 31 m² dans toutes les autres agglomérations », précise l’élu rennais, Daniel Guillotin.
Sixième ville la plus verte de France (20 % de son territoire), Rennes veut gagner sur le gris. « Demain, environ 90 % des Rennais seront à moins de cinq minutes d’un espace vert. » Encore mieux, la capitale bretonne veut devenir un écosystème à part entière, un refuge de la biodiversité et un régulateur du changement climatique. « De multiples expériences sont aujourd’hui possibles pour embellir notre ville. »
Pour montrer son engagement, la ville ne cesse de répéter ses nombreuses actions. Elle a lancé l’opération « zéro phytosanitaire », le permis de végétaliser, le recensement des arbres remarquables. « Nous amplifions dès maintenant les plantations d’arbres afin que les générations futures soient fières de notre patrimoine. »
Dans cet inventaire à la Prévert, la ville met surtout en avant le futur parc naturel de 30 hectares de Saint-Martin. « Il sera un des éléments constitutifs fondateurs de la trame verte qui étendra ses frontières de la forêt de Rennes au Moulin du Boël. Autant de preuves que Rennes sera la ville jardin de demain. »
Des adhésions : Lors du même conseil municipal de Rennes, la ville a demandé son adhésion à l’Association française des arbres champêtres, au Conseil national des villes et villages fleuris et à la société d’horticulture d’Ille et Vilaine.