Les photographes de mariage ont mauvaise presse. « Notre discipline est mal vue, jugée comme ringarde», indique Patrice Dorizon. Mais depuis quelques années, ils sont quelques-uns à renouveler leur art. « Exit les photos prises derrière les arbres et au milieu des pots de fleurs, les mariés deviennent désormais des modèles. Ils choisissent leur ambiance, nous nous occupons du reste.»
Patrice Dorizon met en scène les couples dans un univers bien souvent « vintage ». « J’effectue des vrais reportages», explique-t-il. A Saint-Nazaire, il photographie des mariés à bord d’une mustang et au milieu des fumigènes. A Saint-Malo, il prend en photos les Parisiens dans la piscine de Bon-Secours. « A chaque fois, je tente de mettre beaucoup d’humour. »
A raison d’une vingtaine de mariages par an, Patrice Dorizon commence à connaître une certaine notoriété. « Une de mes photos a fait le tour du Net, » dit-il. Mais chez lui, il n’est jamais question de se mettre en avant sur son travail, ni de s’exposer dans son travail. « Les invités doivent m’oublier aussi vite qu’ils m’ont vu si je veux décrocher la larme du tonton et le sourire de grand-maman !»
En photojournaliste du mariage, Patrice Dorizon est presqu’à la recherche du scoop. « J’ai surtout la chance de travailler dans un univers de joie. C’est loin d’être désagréable !» Son succès est tel qu’il vient d’être invité à un salon de la photographie à Santa Cruz en Bolivie où il formera des Boliviens et des photographes du monde entier à son art. L’occasion également de partager des connaissances avec des professionnels du monde entier.
« L’alliance et les photos restent, la robe de mariée, on la rangera dans un placard et le repas, on l’aura vite oublié, » assure Patrice Dorizon.
La photographie du mariage vit un certain renouveau avec Patrice Dorizon pour faire plaisir aux 240 000 mariés français par an
Pour en savoir plus :
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