Dans trois jours, le Tour de France part de Brest et sillonnera la Bretagne. En l’an 2021 après Jésus-Christ, toute la Bretagne est occupée par les cyclistes. Toute ? Non ! Une grande ville peuplée d’irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Faute de pouvoir pénétrer dans Condate, les formations cyclistes s’installent aujourd’hui dans des hôtels de la périphérie rennaise (notre photo), avant de rejoindre la terre finistérienne. Elles n’iront pas dans les tavernes rennaises, n’écouteront pas Franck Darcelix (chanteur de Marquis de Sade) et ne découvriront pas notre grand village, nos parcs et nos domaines. La faute à qui ? Nathalie Apperix (notre maire), Valérie Fauchix et Matthieu Theurix (ses adjoints) en ont décidé autrement. Ils ne veulent pas d’une armée de cyclistes dopés à la potion magique (la fameuse Epotix). Ils ne souhaitent pas être envahis par des légions de journalistes et des hordes sauvage de champions polluant les forêts de leurs bidons. Ils désirent encore moins de chars publicitaires tout aussi peu respectueux de l’environnement et de Falbala en tenue légère embrassant à qui-mieux-mieux des sportifs imberbes. Bref, Rennes résiste toujours à l’envahisseur. Elle se retranche derrière ses principes. Dommage, on aurait aimé un beau spectacle sportif jadis salué par toute une population rennaise, le journaliste écrivain, Antoine Blondin et bien d’autres littérateurs.