Dans le centre-ville, des employés sont à la tâche ! Ils installent les illuminations de Noël, un peu en avance. « Tant qu’ils n’allument pas, on s’en fout, » explique Micka. Même son de cloche chez Arnaud. « On n’est pas à Pâques. Donc cela va ! » Chez ma Tante, dans le café, les clients ironisent. « Bientôt, on skiera en juillet », s’amuse l’un. Mais la raison est toute simple. Au regard du nombre d’installations, la logistique impose de s’y prendre en avance. « Cela nous permet d’être au point, à temps. »
L’an passé, la question était tout autre. Contre les pénuries de gaz et d’électricité, le Gouvernement appelait à la sobriété énergétique auprès des Français, des entreprises et des collectivités locales. « Elle nous oblige à faire le tri entre ce qui est vraiment essentiel et ce qui l’est moins », avait déclaré devant l’assemblée municipale, Valérie Faucheux, adjointe aux mobilités et déplacements dans les colonnes d’Ouest-France. « Je pense par exemple aux décorations de Noël, dont la facture pour la commune est considérable. Ne serait-ce pas le moment de réinterroger nos pratiques ? »
L’an passé, la ville de Rennes avait déployé près de 3,5 km de lumières, de guirlandes dans le centre-ville pour les fêtes de fin d’année pour la joie des petits et grands. Comme chaque année, elle avait proposé des projections sur la façade de l’Hôtel de Ville (compagnie Spectaculaires) et de nombreuses animations (père Noël) avec le Carré rennais. Qu’en sera-t-il cette année pour les illuminations ?