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jeudi 25 avril 2024
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LA BRIGADE CYNOPHILE SE DONNE UN MAL DE CHIEN

Saint-Jacques de la Lande, ce vendredi, derrière l’aéroport de Saint-Jacques de la Lande, il faut montrer patte blanche pour pénétrer sur le terrain d’entraînement des…chiens du groupe d’investigations cynophile de la gendarmerie. Quelques secondes plus tard, indy, âgé de huit ans, tourne autour de vous. Il renifle, s’arrête puis repart. « Couchez ! », lui l’adjudant, Christophe Barbaro.

Sans plus tarder, le maître et son chien entrent dans une grande salle pour dénicher des stupéfiants. Immédiatement, le berger belge malinois de huit ans se précipite au fond d’une grande salle où il gratte ses pattes devant une armoire. Aidé par le militaire, il grimpe sur le meuble et trouve très vite du cannabis. « Nous veillons à ce que nos animaux n’ingèrent pas accidentellement des stupéfiants. Comme les humains, ils risqueraient une overdose », convient le gendarme, également champion d’Europe de traineaux, il y a quelques années.

Après une brève récompense, Indy repart à la recherche de la drogue. Encore une fois, il en déniche dans un meuble. « Notre équipe cynophile rassemble un effectif de sept chiens pris en charge par six sous-officiers et deux gendarmes adjoints volontaires.  Grâce à nos bêtes, notre travail est considérablement réduit », explique le gendarme. Habitués aux missions délicates (une centaine par an pour chaque couple), ces chiens recherchent des stupéfiants, des billets de banque (pour Indy) et parfois dans d’autres régions des explosifs, des restes humaines ou encore des personnes disparues.  

Devant les exploits canins, les élèves en bac pro sécurité de lycées de Rostronen et Lorient sont impressionnés. En stage, les garçons et les filles ont découvert une profession-passion durant une semaine. « J’aime les animaux », explique Pierre, 19 ans et propriétaire d’un chien. « Ce métier est plein d’adrénaline et utile quand il s’agit de découvrir des stupéfiants ou encore des personnes ! J’aimerais pouvoir l’exercer. »

Dans quatre lycées bretons (dont celui de Charles Tillon), cette formation prépare les lycéens aux métiers de la sécurité, de l’armée, de la gendarmerie, la police et la sécurité privée. Pour devenir maître-chien il faut passer le concours de sous-officier de gendarmerie puis une suivre formation de quelques semaines dans le Sud de la France. « Il y a peu de places pour beaucoup de demandes », convient Christophe Barbaro.

Les élèves en stage.

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