Franck Hamel est un extra-terrestre dans le monde de la photographie. Il n’a pas le look d’un baroudeur. Il n’est pas peigné avec un catogan, les cheveux en arrière. Il n’est pas dans la posture, mais quel talent, cet homme-là, ce photographe-là a de l’or dans les mains. il sait mieux que quiconque photographier les cuisiniers et leurs petites plats !
Avec lui, les artifices sont interdits. Pas de gélatine pour faire tenir un paris-brest ou une belle-hélène. Franck Hamel saisit l’instant. Il photographie le moment, le bon moment pour nous donner envie de croquer dans la pomme, déguster un éclair et manger à pleines dents un mille-feuilles. Il est un artiste qui réussit ce que peu ont réussi à faire : nous rendre tout simplement gourmand.
Pour glaner la confiance des cuisiniers, Franck met de la couleur dans ses clichés. Il ne triche jamais. Il use des fonds noirs pour mettre en valeur le travail et l’harmonie des couleurs de nos toques. « Je ne sais pas comment il fait, » dit l’un de ses confrères. « Son talent est frustrant pour nous, photographes culinaires. On a tous envie de faire comme lui. »
Mais cessons-là les compliments. Franck Hamel n’aimerait pas sans doute tant d’éloges. Il est avant tout un homme discret. Une discrétion qui explique peut-être son talent. Mieux que ses confrères, il s’éclipse derrière les aliments, les plats et les cuisiniers. Il est une sorte d’Arcimboldo moderne à une exception près : ses compositions sont justes belles pour être belles.
Installé au centre culinaire de Rennes, il multiplie aujourd’hui les collaborations pour les grands magazines culinaires mais aussi pour les grandes marques alimentaires. On attend seulement une grande exposition. Rien que pour voir son travail à la lumière naturelle. Pour plus de renseignements :
http://www.photographe-culinaire.net
