Il y a quelques semaines, en novembre, une rave-party a défrayé la chronique. Dans la zone d’activités du Bois Teillay, près de Janzé, elle s’est terminée en bataille rangée entre des fêtards et des voisins (gens du voyage). « Ces incidents ont nécessité une forte mobilisation des services de l’État. Huit personnes ont été évacuées vers l’hôpital pour des blessures légères », rapportait la préfecture. Cette nuit (14 au 15 décembre), la situation était moins dramatique pour les teufers. Mais ils ont eu maille à partir avec les riverains et les gendarmes. Ils étaient 400 bambocheurs dans la zone artisanale des Placis, à Bourgbarré, au sud de Rennes. Malgré un arrêté préfectoral interdisant « les rassemblements festifs à caractère musical en Ille-et-Vilaine », les « raveurs » ont installé un mur de son vers 1 h du matin. Trois heures plus tard, ils ont été obligés de plier bagage sous la pression du voisinage, qui a signalé le bruit, et des gendarmes intervenus sur place (selon une information délivrée par Ouest-France). Cette tentative de regroupement n’est pas isolée dans le département. Mais les free-parties sont en baisse cette année (onze seulement contre vingt-sept en 2023 en Ille-et-Vilaine). Pour rappel, lundi 14 octobre, six hommes âgés de 24 à 30 ans étaient poursuivis pour l’organisation d’une rave-party massive, ayant réuni plus de 2 000 personnes dans la nuit du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2021, en pleine pandémie de Covid-19. Tous avaient été relaxés.