Devant les galeries Lafayette, sur les quais, ce vendredi, le promeneur a levé les yeux, juste les yeux. En face de lui, un grand panneau de la ville donnait l’autorisation d’aménager des espaces publics (place du Champ Jacquet, rue Motte Fablet…). Mais en regardant de plus près, une surprise de taille attendait le Rennais. Le cabinet d’architecte portait deux patronymes curieux, Gogol 1er (en référence sans doute à un groupe punk) et Jacques Chirac. Ce qui en dit long sur l’âge du plaisantin !
Plus bas, le document d’urbanisme mentionnait une surface de 10 000 m2 et une hauteu de 160 km, soit un aller-retour entre Rennes et Saint-Malo. « Le dossier peut être consulté en maire », ajoutait l’affiche. Mais que l’on rassure les agents administratifs, peu de Rennais risquent de venir consulter le permis. Cette petite « blagounette » n’est pas sans rappeler toutefois les nombreux contentieux entre les associations et la municipalité sur les différents chantiers de constructions dans la métropole. Même si, convenons-en, la conjoncture économique devient un précieux allié pour les riverains. Plusieurs chantiers commencent à battre de l’aile.
